Vous êtes propriétaire et vos enfants ont quitté la maison. Votre maison est devenue trop grande et vous avez une ou des chambres vides. Pourquoi ne pas les louer à un étudiant par exemple ? En respectant un minimum de règles, cette location peut s’avérer payante, y compris au niveau de vos impôts !
Tout le monde est gagnant
En louant une pièce vide ou une partie inoccupée de votre logement, vous vous assurez un revenu complémentaire mensuel. Cela présente également des avantages pour les locataires. Les étudiants ne sont pas les seuls à apprécier ce type d’hébergement. Les personnes effectuant un travail temporaire et les jeunes actifs célibataires sont en effet souvent à la recherche de petits logements peu coûteux. Pour les propriétaires seuls ou âgés, cela peut être un moyen de conserver un lien social et avoir une présence chez soi.
Des règles à respecter
Pour bénéficier de l’exonération d’impôts, plusieurs conditions doivent être réunies :
- le logement doit constituer la résidence principale du propriétaire-bailleur ;
- la ou les pièces louée(s) meublée(s) doivent être pour le locataire soit sa résidence principale, soit sa résidence temporaire (s’il exerce un travail saisonnier, par exemple, avec apport d’un justificatif d’un contrat de travail saisonnier)
- comme pour toute location, la pièce devra répondre aux normes de décence imposées par la loi.
Un loyer raisonnable
Les revenus provenant d’une location meublée sont normalement imposés au titre des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cependant, ils peuvent être exonérés d’impôts sur le revenu si le loyer est fixé dans des limites “raisonnables”. Pour 2021, l’administration fiscale fixe les plafonds annuels de loyer par mètre carré de surface habitable, charges non comprises, à :
- 191 € en Île-de-France
- 141 € dans les autres régions.
Source : Instruction Bofip du 24/02/2021 : BIC Exonération des produits de la location ou de la sous-location d’une partie de la résidence principale du bailleur consentie à un prix raisonnable