Le confinement et la pandémie qui n’en finit pas ont redistribué les cartes de l’immobilier. Rien ne sera vraisemblablement plus comme avant !
Le digital, un acteur incontournable
Avec le premier confinement, il a bien fallu que les acteurs de l’immobilier s’adaptent. Les notaires en première ligne ont “mis le pied sur l’accélérateur” pour que les rendez-vous puissent se faire à distance et que les actes continuent à se signer de manière dématérialisée. Les visites de biens sont devenues virtuelles et les assemblées des copropriétés se sont tenues (et se tiennent encore) en visio. Soyons fous ! Il existe même des enchères immobilières en ligne pour acheter rapidement et au juste prix, comme 36H immo par exemple.
L’impact sanitaire et l’engouement pour la pierre
Le marché immobilier dans l’ancien s’offre une cure de jouvence. Les Français aiment la pierre et les chiffres du 1er trimestre 2021 le confirment. Les notaires ne chôment pas et les transactions se succèdent à un rythme effréné. À tel point que dans certaines régions, on constate carrément une pénurie de biens sur le marché. Le neuf, quant à lui, souffre. Des chantiers sont à l’arrêt, les biens ne se vendent pas, certains projets sur des communes sont différés… il n’y a pas vraiment de visibilité pour l’avenir dans ce secteur, mais soyons optimistes !
Du vert par tous les moyens
Se mettre carrément au vert en achetant une maison à la campagne et télétravailler ou, plus modestement, s’offrir un appart avec balcon ou terrasse pour respirer… Les aspirations des acheteurs ont changé. Il leur faut désormais plus d’espace, un coin de verdure, un endroit à soi pour travailler à la maison… Que l’on soit en couple ou avec des enfants, une meilleure qualité de vie est la grande préoccupation de nos concitoyens, surtout lorsqu’un nouveau confinement nous pend au nez ! Parmi les exigences de ces nouveaux acheteurs, le diagnostic de performance énergétique est véritablement le sésame pour acheter. Un logement rénové qui n’est pas énergivore ne restera pas longtemps sur le marché.
Un accès au crédit facilité
Les taux d’intérêt sont pour l’instant restés bas et le crédit est facilité. Les recommandations adressées aux banques par Bercy ont été assouplies et les autorités du Haut Conseil à la stabilité financière (HCSF) ont “desserré la vis”. Il y a aujourd’hui une plus grande souplesse pour accorder les financements, notamment vis-à-vis des ménages les plus modestes. La durée maximale des crédits peut atteindre 27 ans au lieu de 25 ans et la part des mensualités d’emprunt est portée à 35 % des revenus des ménages au lieu de 33 %.
0ù en serons-nous dans un an ? Pour le moment, personne ne peut nous le dire… on navigue à vue, avec l’espoir pour ligne d’horizon !