Depuis le 1er mai, le montant des aides accordées dans le cadre des Certificats d’économie d’énergie (CEE) pour les travaux d’isolation a été revu à la baisse. Heureusement, il existe d’autres alternatives pour faire baisser la note.
Le certificat d’économie d’énergie (CEE) est une mesure mise en place en 2005 afin de lutter contre le réchauffement climatique. Ce dispositif oblige les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, fioul, carburants, GPL…) à encourager les particuliers, les syndicats de copropriété, les collectivités locales et même les entreprises à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Les fournisseurs ont des objectifs à respecter pour une période donnée. S’ils ne les atteignent pas, ils sont pénalisés financièrement par les pouvoirs publics. En fonction des travaux et de l’amélioration de l’efficacité énergétique obtenue (installation d’une chaudière performante, renforcement de l’isolation du toit, des murs, changement de fenêtres…), les particuliers obtiennent des Certificats d’économies d’énergie (CEE) et les fournisseurs d’énergie leur attribuent une aide financière en échange.
Depuis le 1er mai, les primes destinées aux travaux d’isolation ont été réduites de 20 à 30 %. Plus précisément, la nouvelle prime s’élève en moyenne à :
- 4,73 €/m2 pour l’isolation des planchers bas, soit une baisse moyenne de 32 % ;
- 6,93 €/m2 pour l’isolation des murs, soit une baisse moyenne de 33 % pour les logements chauffés à l’électricité et de 58 % pour les logements chauffés au combustible ;
- 5,26 €/m2 pour l’isolation des toitures terrasses, soit une baisse moyenne de 26 %.
Toujours dans le même registre, cet été verra la fin de la prime “coup de pouce” destinée à l’isolation des combles, toitures et planchers bas.
Heureusement, les particuliers souhaitant entreprendre des travaux de rénovation peuvent encore espérer des aides financières (souvent cumulables) en se tournant notamment vers MaPrim’Renov, l’Éco-PTZ.
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