Après un coup d’arrêt brutal, l’activité immobilière semble repartir à un bon rythme, en atteste les résultats d’un sondage réalisé auprès des offices notariaux et les consultations du site notaireetbreton.bzh, qui ont enregistré une hausse de 45% en mai 2020 par rapport à mai 2019.
Même s’il est trop tôt pour évaluer les impacts réels du confinement, les notaires font d’ores et déjà quelques constats.
LA PIERRE VALEUR REFUGE
Les aléas de la bourse et les craintes d’un retour de l’inflation ont renforcé la valeur refuge de la pierre.
APPROPRIATION DE SON ESPACE DE VIE
Le confinement subi à résidence a amené les français à s’approprier leur logement pour y envisager de nouveaux usages : télé-travail, garde des enfants…. Les « petits » défauts sautent alors aux yeux : absence de jardin, bureau ou terrasse, manque de luminosité ou un environnement bruyant … Nombreux sont ceux qui rentrent aujourd’hui dans une recherche active avec de nouveaux critères.
DÉFICIT D’OFFRES
Le marché immobilier souffrait, avant la période de confinement, d’un déficit d’offres qui faisait grimper les prix, notamment dans les agglomérations. Les deux mois d’arrêt d’activité n’ont pas permis de reconstituer les stocks et l’offre demeure faible.