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Qui choisit le viager et pourquoi ?
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La vente en viager permet à des propriétaires qui généralement ont atteint un âge avancé d’obtenir un complément de revenus à vie, indexé sur le coût de la vie ou l’évolution des loyers par exemple. A partir de 70 ans, la part imposable de la rente n’est que de 30 %.
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Ce type de vente intéresse souvent les personnes sans héritiers, mais certains choisissent cette formule pour décharger leur famille des frais d’une maison de retraite, par exemple.
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A noter que tous les vendeurs ne trouvent pas acquéreur sur ce marché plutôt déséquilibré. Ainsi on ne compte qu’environ 5000 ventes de ce type chaque année.
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L’aléa est une composante importante du viager, de quoi s’agit-il ?
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Le vendeur et l’acquéreur doivent avoir l’un et l’autre un risque de perte et une chance de gain, sans quoi la vente pourrait être annulée.
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L’aléa n’existe pas, par exemple, si le vendeur se sait atteint d’une maladie incurable et décède peu après la vente.
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Comment le prix du bien est-il fixé ?
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La valeur du bien doit être estimée par le notaire en fonction de sa localisation, de son état… et selon qu’il est vendu libre ou occupé.
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En général, une partie du prix, 30 % par exemple, est versée comptant. C’est ce qu’on appelle le « bouquet ». Quant à la rente, elle est calculée en fonction de l’espérance de vie du vendeur (ou des vendeurs, s’il s’agit d’un couple – on parle alors de viager « sur deux têtes ») et de la rentabilité du bien.
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Comment le vendeur (ou “crédirentier”) peut-il s’assurer que la vente lui sera versée ?
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Le notaire s’assurera que le contrat protège le vendeur – pour préparer un tel projet de vente, il est d’ailleurs préférable de prendre conseil auprès d’un notaire le plus en amont possible.
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L’acte de vente peut comporter des clauses protectrices pour anticiper les difficultés, par exemple le défaut de paiement de la rente..
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Pour contracter en toute sérénité, il faut s’assurer des capacités de paiement de l’acquéreur (futur « débirentier ») et établir avec lui un lien de confiance.
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Le viager peut-il se pratiquer en famille ?
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Si tel est votre projet, ce procédé n’est pas exclu, mais qu’il comporte les risques. Le notaire sera à cet égard de bon conseil.
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Sachez que les services fiscaux examineront de près toute opération pouvant s’apparenter à une donation déguisée, dont le but serait d’échapper au paiement des droits de mutation. Sans parler des tensions familiales qui pourraient naître si le « débirentier » se révélait mauvais payeur….
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