Si les projets déjà bien engagés devraient se concrétiser au mois de novembre, les demandes d’achat risquent de subir un ralentissement certain à la fin de l’année
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Des premiers signes de faiblesse sont notamment apparus à Paris et à Bordeaux qui enregistrent une baisse des prix au mois d’octobre, respectivement de 0,6 % et de 0,7 % selon le dernier baromètre publié par la plateforme Meilleurs Agents.
« À l’inverse de l’effervescence immobilière des mois de mai et juin, la sortie de ce nouveau confinement ne devrait pas connaître de rebond spectaculaire, » analysent les auteurs du baromètre.
Les professionnels s’attendent en effet à une diminution de la demande consécutive à la fermeture des agences immobilières, l’interdiction de visiter physiquement les logements, la menace économique qui pèse sur les petits épargnants, sans oublier le durcissement des conditions d’octroi de crédit.
« La saisonnalité́ risque en plus de faire défaut » soulignent les auteurs de l’étude « contrairement au printemps, la fin de l’année n’est pas une période où les ménages se pressent de finaliser un projet immobilier. »