“Les feuilles mortes se ramassent à la pelle” (comme le dit si bien la chanson). Mais après. Quel sera leur sort ? Si vous envisagez de les brûler, sachez que ce n’est pas une forcement bonne idée.
Votre jardin est envahie de feuilles mortes et votre premier réflexe est de les brûler pour vous en débarrasser. Vous ne vivez pas dans un lotissement. Vos plus proches voisins sont loins. Donc en toute bonne foi vous ne pensez pas déranger qui que ce soit. Mais ce n’est pas si simple. Sachez que cette pratique est interdite par la loi. Plus exactement par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Ce texte interdit de brûler les biodéchets (dont font partie les déchets verts) à l’air libre ou dans un incinérateur de jardin. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que cela est jugé comme un geste polluant et toxique pour la santé. Selon l’Ademe, ” Enflammer des végétaux, surtout s’ils sont humides, dégage des substances toxiques pour les êtres humains et l’environnement, telles que des particules (PM), des oxydes d’azote (NOx), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), du monoxyde de carbone (CO), des composés organiques volatils (COV), ou encore des dioxines”.
Toujours selon l’Ademe, brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émettrait ainsi autant de particules fines que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente. Et c’est encore pire si lors de cette opération il vous prenait l’envie de brûler d’autres choses (comme du plastique par exemple).
Le non respect de cette interdiction vous expose à une contravention de 3ème classe pour infraction pénale (c’est-à-dire une amende pouvant aller jusqu’à 450 €).
Quelles solutions alors pour ne pas entasser les feuilles mortes dans son jardin au risque de les voir s’envoler chez les voisins ? Et engendrer des soucis de voisinage.
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