Face au nombre croissant d’accidents liés à l’usage des trottinettes électriques, il était devenu urgent de légiférer. Ces “engins de déplacement personnel motorisés” (EDPM) ont fait leur entrée dans le Code de la route.
En quelques années, gyropodes, trottinettes électriques, hoverboards… ont envahi nos rues et nos trottoirs. D’après une étude du cabinet Smart Mobility, le nombre “d’engins de déplacement personnel motorisés” (EDPM) est passé de 232 000 en 2018 à 350 000 en 2019. Avec un seul bémol mais de taille, l’absence de réglementation. C’est désormais chose faite par le biais d’un décret du 23 octobre dernier.
Ce texte clarifie les choses sur plusieurs points :
- la circulation est interdite sur les trottoirs sinon vous êtes passible d’une amende de 135 euros. Hors agglomération, il est interdit de circuler sur la chaussée. Dans ce cas, l’usage d’un EDPM est permis sur les pistes cyclables et voies vertes (sauf dérogations municipales)
- l’usage de la trottinette électrique et autres EDPM est limité à une seule personne et celle-ci doit avoir au moins 12 ans sous peine d’amende de 35 euros
- il est interdit de conduire un EDPM sous l’influence de l’alcool ou après usage de stupéfiants
- la vitesse est limitée à 25 km/h. Au-delà vous risquez une amende de 1 500 euros (et 3 000 euros en cas de récidive)
- il est interdit de téléphoner ou de porter des écouteurs
- vous devrez porter un vêtement ou un équipement rétro-réfléchissant de nuit ou en cas de visibilité réduite
- vous devrez souscrire une assurance
- le port du casque est fortement recommandé. Il est également conseillé de prévoir des feux de position avant et arrière, des dispositifs réfléchissants, un système de freinage et un avertisseur sonore
- le stationnement sur les trottoirs est permis dès lors qu’il n’est pas gênant pour les piétons.
Source : décret n° 2019-1082 du 23/10/2019